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Promotion de la bancarisation en Afrique
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24 janvier 2010

L'Autorité de la concurrence dénonce les tarifs des banques

 Lu sur les echos.fr

drapeau_franceA l'occasion de ses voeux, Bruno Lasserre, le président de l'institution, s'est attaqué aux banques et a rappelé son attachement aux " class actions " .   

Les cérémonies de voeux sont parfois l'occasion de passer des messages clefs. Dix mois après la réforme de l'Autorité de la concurrence, son président, Bruno Lasserre, a dénoncé l'opacité des tarifs pratiqués par les banques françaises. " Nous avons le sentiment que le signal de prix ne fonctionne pas bien dans le secteur bancaire ", a-t-il déclaré. Parmi les raisons de ce dysfonctionnement, figure, selon lui, le fait que " les tarifs sont trop opaques ". Il a également évoqué des " barrières à l'entrée " qu'il estime " trop fortes ".

Un rapport publié fin septembre par la Commission européenne avait dénoncé le manque de transparence des banques françaises en matière de tarifs. Il classait également la France en troisième position parmi les pays les plus chers sur le plan tarifaire. La Fédération bancaire française avait contesté les résultats de cette enquête, estimant qu'il n'était pas possible d'apprécier leur fiabilité. Les observateurs attendent avec impatience la décision de l'Autorité de la concurrence sur l'enquête entamée en 2007 au sujet d'une possible entente sur la tarification du traitement des chèques.

" C'est un sujet qui fâche "

Par ailleurs, alors que la nouvelle Commission européenne doit se pencher sur la question de la réparation des préjudices aux consommateurs, Bruno Lasserre a rappelé son attachement aux " actions en réparation ", autrement dit aux " class actions " ou actions de groupe. " C'est un sujet qui fâche ", a-t-il reconnu dans une allusion au Medef, très hostile à cette mesure, mais " c'est très important parce que le droit de la concurrence doit marcher sur deux jambes équilibrées : l'action répressive et l'action en réparation ". Une action en réparation pour les consommateurs, mais aussi pour les PME " victimes d'abus de position dominante ".

Le secrétaire d'Etat aux PME, Hervé Novelli, a mis cet automne une série de préalables à l'introduction d'actions de groupe, illustrant les réticences du gouvernement sur le sujet. " Nous le regrettons ", a expliqué Bruno Lasserre, parce que, " pour être influent à Bruxelles, il faut avoir une expérience nationale ".

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