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Promotion de la bancarisation en Afrique
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14 février 2011

Faible taux de bancarisation : Pratiques culturelles et frais de tenue de comptes élevés en cause

Walf Fadjri -      Même s’il reconnaît que les autorités monétaires se préoccupent de relever le taux de bancarisation, Abdoul Mbaye pense que cela ne senegalsera pas facile à cause des habitudes culturelles et des frais de tenue de comptes que les banques prélèvent sur leurs clients mensuellement ou trimestriellement. ‘Il n’est pas sûr que tout le monde veuille se départir de ses espèces. En plus, il y a beaucoup de personnes qui n’accepteraient pas d’être payées par la monnaie scripturale’, pense-t-il tout en indiquant que les banques aussi ont une responsabilité face à ce faible taux de bancarisation. Car, pense-t-il, ‘le coût du dépôt est cher et certains clients n’acceptent qu’on prélève des frais de tenue de compte’.

Il relève également parmi les causes de cette faiblesse du taux de bancarisation une proximité insuffisante des banques avec les populations. Un fait qui se justifierait, selon lui, par le coût de l’implantation. ‘Une agence, ça coûte cher au Sénégal. Ne serait-ce que parce qu’il vous faut un groupe électrogène qui fonctionne en permanence’, déclare Abdoul Mbaye.

Cependant, Abdoul Mbaye souligne que la situation pourrait s’améliorer. Car, note-t-il, le système financier décentralisé connaît des progrès intéressants au Sénégal puisque ces établissements assurent l’apprentissage nécessaire à la population dans le domaine de la pratique bancaire.

Rappelons que ce faible taux de bancarisation, qui se situerait entre 3 et 8 %, selon les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), avait poussé la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), banque d’émission de l’union, à lancer au mois de septembre dernier, à Dakar, une campagne de communication sur la promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux dans l’Uemoa. L’objectif de cette campagne était de contribuer à porter le taux de bancarisation au cours des cinq prochaines années à 20 %.

S. DIOP

 

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Commentaires
E
Moi à mon able avis les banques doivent fixer les frais de tenue de compte en fonction du salaire.On ne doit pas accepter qu'un fonctionnaire qui perçoit moins de 100.000 fcfa paye agio 4000 fcfa voir 5000 fcfa c'est pas correcte.
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C
les informations sur les raisons qui poussent les populations des etats de l'UEMOA a ne pas aller vers les banques sont imcomplete a mon niveau je voulais plus d'information
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